mercredi 28 novembre 2012

Les Ânes Humaines

Les Ânes Humaines
LA voie à suivre…


Un conte moderne
de Jacques 2 Chabannes

Format 10x21 cm
12 pages sur 110 g
Couverture sur Iris Vivaldi 240 g
+ Mini-pince fantaisie
Prix : 7,50



« Parce qu’il est parfois 
dangereux de prendre le train 
(de l’amour) en marche… ».


(extraits)
Au début, il ne l’avait pas remarquée. 
Que dire d’autre ?

Il l’avait à peine vue entrer et n’avait pas senti de trouble particulier lors de son arrivée. Aujourd’hui, il n’arrivait plus à la rayer de son esprit, à envisager le monde sans son regard, sans son odeur unique, forte, prometteuse (…)

C’est beau, un train ! Ça s’annonce, sans crier gare. Ça avance, sans dévier, ployer ou tituber. Ça traverse l’horizon en un clin d’œil, sans forcer ou peiner ; il suffit alors d’un bref moment d’égarement, ou que l’on se retourne juste un tout petit instant pour répondre à un vague collègue, à une ânerie quelconque, et… Ça a disparu !

Il aimait tout des trains, tout : leurs lignes et couleurs, la solidité qui en émanait, cette étrange capacité qu’ils possédaient à pouvoir se suivre sans jamais se cogner ou se toucher ; le tout allié à cette étrange façon de glisser sans jamais paraître « fatiguer » (toujours « à fond », « faciles », jamais « brisés de douleur sous le joug ») apparemment soumis à cet unique mot d’ordre : disparaître de son champ de vision avant qu’il n’ait eu le temps de mieux les détailler (…)


Depuis qu’ils lui étaient apparus et avaient de facto envahi son quotidien, il rêvait de les rencontrer, de communiquer avec eux, avec l’un d’entre eux, au moins, de connaître tous leurs secrets. Où vivaient-ils? Où allaient-ils? D’où venaient-ils? Qui étaient leurs maîtres? Pourquoi étaient-ils toujours pressés? Que transportaient-ils, au juste? Des sacs? Des vieilles ferrailles? Des gravats hyper lourds? D’autres choses  encore inconnues, pour l’heure : énigmatiques, étranges, précieuses et fascinantes?




























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